Après avoir tenté de la combattre, le Sarft reconnait aujourd'hui la place (29.8% de l'audience de la TV chinoise, selon CSM en 2005) et surtout le poids économique de la téléréalité en Chine.
Selon l'instance de régulation, les programmes TV sur le concept de la "compétition" est en passe de devenir "une nouvelle force dans l'industrie culturelle chinoise". Le rapport publié le mercredi 20 décembre révèle même que les 4 programmes de téléréalité de la chaîne Dragon TV (filiale de Shanghai Media Group) ont une "valeur économique" estimée à 3.845 Mds Yuan, soit près de 400 M d'euros. Ces 4 programmes ont en outre généré 7.689 Mds Y de produits dérivés.
Apparus en 2000, les programmes de téléréalité occuppent aujourd'hui une part importante des primes time des chaînes généralistes chinoises :
- Hunan Satellite TV : "Super Girl" (concours de chanteuses), le plus grand succès à ce jour avec plus de 300 millions de télespectateurs pour la finale 2005
- Dragon TV (Shanghai Media Group) : "100 winners" (recherche de la meilleure idée dans les affaires), "My Show" (concours de chanson), "My Hero" (concours entre garçons), "Dancing with Anchorman" (concours de danse)
- CCTV : "Dream China".
Le service de la recherche du Sarft souligne l'étendue de la chaîne de valeur ajoutée générée par ce type de programmes : producteur TV, agence publicitaire, opérateur télécom, éditeur de services télécoms, producteur internet.
Un représentant du service "Broadcasting Planning" du Sarft estime que "l'autorité doir soutenir ce genre de programme". "Nous devons développer des politiques pour stimuler le développement de la télé-réalité".
Commentaires